Il faut se méfier des ingénieurs, ça commence par la machine à coudre, ça finit par la bombe atomique.
Marcel Pagnol
Je suis ingénieur diplômé de l'INSA de Rouen, dans le département Architecture des Systèmes d'Information. Pour en savoir plus sur ma formation, mes objectifs, et mieux me connaître, lisez ce qui suit!
Je suis actuellement à la recherche d'un CDI en région Parisienne. Je suis ouvert à toute proposition.
Dans le cadre de mon cycle ingénieur à l'INSA de Rouen, j'avais la possibilité de partir à l'étranger. J'ai choisi le programme CREPUQ pour découvrir le Québec, non seulement le style de vie mais également les méthodes de travail. Un autre objectif était d'y perfectionner mon anglais, car l'université que j'ai choisie est Concordia University (université anglophone).
J'y ai rencontré de nombreuses personnes, étrangers (européens, asiatiques, moyent-orient), québecois, américains... la réputation de mélange culturel de Montréal est véridique. Cette ville accueille de nombreux étrangers, et la diversité culturelle est forte.
Cette formation offre 3 principales alternatives : informatique, électronique et traitement du signal. Par goût, j'ai choisi de me spécialiser en informatique.
Cependant ces domaines sont souvent liés dans les projets techniques, tels que la Coupe de France de Robotique (construction d'un robot pour le concours E=m6). Cette polyvalence du métier d'ingénieur se reflète dans nos projets : que ce soit la conception ou la réalisation, ces tâches incombent aux étudiants, qui doivent gérer le projet et le mener à bien. Un autre aspect du métier d'ingénieur est également révélé : la gestion de projets, la mise en place et le respect de procédures qualité.
Jusqu'à présent j'ai réalisé 4 types d'emplois : stage ouvrier, job en fin de semaine, emploi rémunéré et stage technicien.
La vieille rengaine clamant que "le stage ouvrier est une immersion dans le monde du travail nécessaire pour tout futur ingénieur" est fondée, et j'ai pu le vérifier par moi-même. La vision d'une entreprise dans une position d'ouvrier est plus pratique, à court terme, tandis que celle d'ingénieur est plutôt celle d'un visionnaire, pour un développement durable.
J'ai également travaillé durant 6 mois chez un petit revendeur informatique; une structure de 2 à 3 personnes est plus flexible, a moins d'inertie. Le contact avec le client est primordial, et la notion de service est plus fortement ressentie qu'en entreprise.
Mon premier emploi rémunéré a consisté en la création d'un site Web, dont le but était de réactualiser l'image de l'entreprise, de créer une façade, pour si possible attirer de nouveaux clients. La structure dans laquelle je me suis intégré était composée principalement d'ingénieurs. Il est très intéressant de satisfaire les attentes de personnes qui savent définir finement leurs besoins. J'y ai également appris des méthodes de travail, que j'approfondis maintenant dans mon cursus de futur ingénieur.
Mon dernier emploi (de l'été 2003) s'est fait en télétravail avec une entreprise Californienne, située à Laguna Beach. J'ai eu pour mission de réaliser une étude pour la migration vers un nouveau serveur web intégrant des possibilités de sauvegarde et de récupération en cas de panne.
Pourquoi le Web? Internet est un vecteur de communication extrêmement important. Il permet de "rentrer en contact" avec un monde qui n'est pas aisément accessible dans la vie courante. De plus lorsque l'on dispose d'un site web, il est courant de se faire contacter par des internautes désirant des renseignements ou de l'aide, intéressés par les mêmes sujets que vous.
Un des problèmes d'Internet est son manque chronique d'ordre, d'organisation. Les sites se créent par centaines, ne sont pas tous terminés (qui n'a jamais vu inscrit "en construction" sur un site?), traitent de sujets en pagaille, et sont construits à partir de copier-coller sans mentionner leurs sources... ce type de sites "amateur" ne favorise pas l'ordre. De plus ils tendent, lorsqu'ils sont référencés, à faire de l'ombre aux sites de confiance, et à décrédibiliser Internet.
C'est pourquoi je me suis inscrit en temps qu'éditeur à DMOZ, annuaire international édité par des humains (aidés de robots). Cet annuaire recense en catégories tous les sites de la planète. Il existe plus de 52000 éditeurs dans le monde, tous bénévoles. Un tel annuaire contient des sites fiables, entretenus, dignes de confiance, avec une petite description. Les sites jugés trop "peu soignés" ne sont pas référencés. Cet annuaire, qui tend à se faire connaître, a une forte influence sur le Web : il est recopié intégralement dans majorité de sites, et les moteurs s'en inspirent pour attribuer du poids à certains sites, et essayer de donner dans leurs résultats des informations de qualité.
Durant l'été 2003 j'ai eu l'idée de réaliser un logiciel de gestion d'anime. Les anime sont des dessins animés japonais, comparables à nos dessins animés par leur diffusion en épisodes, mais très différents au niveau du style, du contenu, et de l'art en lui-même. Il ne faut pas les confondre avec les manga, la version papier.
Il existe un grand nombre de séries, de films et de bandes originales d'anime. Ceux-ci sont largement diffusés sur Internet, lorsqu'ils ne sont pas licensiés (distribués par une industrie en Europe). Il est donc fréquent qu'un amateur d'anime possède une grande quantité de titres, et qu'il souhaite en maintenir une liste. Une animethèque (bibliothèque d'anime) est donc utile.
Un camarade et moi-même avons donc lancé le projet. Ne souhaitant pas réinventer la roue, nous avons récupéré les sources d'un script de gestion de vidéothèque pour l'adapter à nos besoins. Nous avons travaillé durant plus d'un mois, pour sortir une version stable et fonctionnelle de phpMyAnime début septembre 2003. La seconde phase est de diffuser le plus possible ce logiciel et de le faire connaître dans le milieu des fans d'animes. La maintenance du logiciel, la création de nouvelles fonctionnalités demandées par les utilisateurs est également une phase de vie du logiciel.